Birmanie

En 1999, je réalise un vieux rêve : aller voir la Birmanie

Qu’on appelle maintenant le Myanmar ; située entre l’Inde à l’ouest, la Chine au nord, la Thaïlande à l’est, la Birmanie fait partie des pays de la Haute Asie ; 51 millions d’habitants y vivent, répartis sur un territoire en forme de cerf-volant grand comme une fois et demie la France.

Rangoon/Yangon, la capitale jusqu’en novembre 2005, reste encore le centre nerveux du pays malgré la création, en pleine jungle, d’une nouvelle capitale : Naypidaw,

Plus de cinq millions d’habitants ; les rues pleines de monde, les étals où absolument tout s’achète et se vend à même le trottoir : vêtements, gadgets, maquillage, montres, ou tongs, la chaussure de base du birman. Partout des maisons de thé, grandes ou réduites à deux tables, où l’on s’assoit sur de minuscules tabourets carrés. Et le prix du riz qui ne cesse d’augmenter…

Pour les rendez-vous, on se retrouve à la pagode Sulé en plein centre (dire Soulé), une de ces innombrables pagodes où l’on prie, boit, mange, cultive l’ange gardien du jour de sa naissance en lui versant de l’eau sur la tête, où l’on acquiert le plus de mérites possible en faisant sonner les cloches de bronze à l’aide d’un bâton de bois, ou en offrant des fleurs, des noix de coco, de l’encens, des bougies, des feuilles d’or au Bouddhas, et en étant gentil avec les autres !

On écoute le son des cloches, celui des innombrables petites clochettes accrochées au Hti, l’ombrelle posée au sommet de la pagode, des moines qui prient en récitant leurs mantras, des oiseaux mélangés aux klaxons et cris en tous genres qui montent de la rue.

L’univers sonore de ce pays est absolument unique, les résonances hétéroclites s’épanouissent et se mélangent en une ambiance étonnamment harmonieuse, où la musique, évidemment est omniprésente.

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